Partagé ? Pourquoi Domaine Partagé ? Pour comprendre, il faut un peu connaitre Gilles et Christine Berlioz pour comprendre ou commencer à comprendre. L’important pour eux c’est la nature bien sûre mais aussi les relations avec les personnes qui les accompagnent, qui se font sur la confiance réciproque, le travail, les échanges d’idées. Le domaine est un peu une exception en Savoie, bien qu’il commence à en inspirer certains. Si certains s’agrandissent, Gilles et Christine réduisent les surfaces cultivées pour mieux s’en occuper. Le climat y est rigoureux, la chaleur parfois insuffisante mais ils ne chaptalisent pas (pas d’ajout de sucre). Le tout donne des vins uniques, d’une finesse infinie, les prix paraissent élevés pour des vins de Savoie, mais une fois le vin gouté, on comprend pourquoi. La Savoie a un sacré potentiel et ne s’arrête pas à l’Apremont ou à la Roussette acheté dans une station de sport d’hiver. Les vins du Domaine Partagé ne sont les animateurs d’une raclette party à quinze joyeux lurons. Il faut comparer ces vins, aux plus grands blancs, ceux de Bourgogne, du Rhône Nord. Il faut aussi aller au-delà de ses préjugés et ce n’est pas le plus simple. Encore une fois, pour les Raisins de la Joie, l’appellation, le terroir sont importants mais c’est avant tout le travail du vigneron qui fait la différence. Quel que soit l’appellation, le vin peut être très grand. Il y a des Meursault parfois lourds et intensément boisés et il y a les vins Blancs de Gilles Berlioz en Savoie ou d’Éric Laguerre ou encore de Marjorie Gallet dans le Roussillon fins, tendus et précis et se complexifient avec le temps. Pour nous, le choix est facile et nous n’avons pas besoin de dépenser des fortunes pour passer de beaux moments.