Le domaine situé à Cruzilles, au nord de l’appellation Macon serait l’un des seuls domaines dont les vignes n’auraient jamais connu la chimie de synthèse, les trop fameux les pesticides. Il serait ainsi « bio » depuis la plantation des vignes en 1954 par le grand-père d’Emanuel, Ludovic et Patrice Guillot Broux, une exception dans le paysage viticole français. Il est, en tous cas, le premier domaine certifié bio de l’ensemble de la Bourgogne en 1991. Pour eux, c’est clair, le vin se fait avant tout à la vigne. 

Le domaine compte 17 hectare répartis pour moitié en blanc avec du Chardonnay et le reste en rouge avec du gamay (25%) pour les appellations Macon et du pinot noir pour l’appellation Bourgogne. La densité des vignes est forte avec plus de 10 000 pieds par hectare ce qui favorise la concurrence entre les vignes et donc la concentration aromatique. Seules les vieilles vignes sont utilisées pour les cuvées de terroirs, les vignes jeunes sont réservées aux cuvées génériques. Les vendanges se font à la main et permettent un tri de qualité et les vinifications sont effectués avec des levures indigènes seule une faible dose de sulfite est rajoutée.

Ces vins du mâconnais permettent d’accéder à de vrais vins de Bourgogne avec du gras et de la longueur pour les Blancs et une grande finesse et un fruit unique pour les rouges, le tout avec des tarifs encore raisonnables. Nous ne sommes pas encore dans le système obscur  des allocations de la côte de Beaune, mais attention aux rupture tout de même.